dimanche 14 décembre 2008

FIAT en position de force pour une future grande Alliance !

Après la déclaration de Lundi disant que le Groupe FIAT était à la recherche d'un partenaire afin d'affronter la crise et le futur plus sereinement, tout le monde criait à la vente de FIAT et les syndicats Italiens étaient aussi très pessimistes à la suite de cette déclaration fracassante mais néanmoins lucide sur le futur de l'Automobile.
Mais en cette période de fin d'année, S. Marchionne a voulu rassurer les dirigeants sur le fait que FIAT est en bonne position pour être "à la baguette" lors des discussions en vue d'une alliance.

 

"Pour se renforcer dans le domaine Automobile FIAT devra prévoir une alliance", explique Marchionne, "mais le Groupe le fera en position de force", a-t-il tenu à préciser :"Etre arrivé là où nous sommes aujourd'hui, après avoir redonné une telle vigueur a cette réalité industrielle qu'est le Groupe FIAT, nous donne la possibilité de choisir. Ce sera à nous de décider comment et avec qui avancer dans le futur. Ce sera à nous de définir la meilleure solution pour notre société".

 

"Biensur, 2009 sera une année pleine d'inconnues, personne ne peut prédire avec certitude les répercussions de la crise. Mais le changement culturel de FIAT nous a préparer a affronter la nouvelle donne."

Avec cette déclaration, le numéro un de FIAT montre que FIAT veut jouer un rôle majeur et moteur dans ce nouveau climat économique et financier, et montre que FIAT veut être la première à "se bouger" devant cette crise qui ne fait que commencer. A bonne entendeur pour ceux qui veulent prendre le train en marche...

 

Pendant cette traditionnelle rencontre de fin d'année étaient aussi présents J. Elkann et L. Di Montezemolo, ce dernier, déclarant que "FIAT a démontré qu'il était un Groupe soudée et compact."

Ces déclarations renforcent un peu le sentiment que FIAT est parmi les constructeurs les mieux armés face à la crise, et Marchionne fait bien de le rappeler.

 

Source : Quattroruote

jeudi 11 décembre 2008

Fiat veut se marier avec l'un des groupes qui survivront à la crise…



Selon le journal Les Echos :

Le constructeur automobile italien, qui a divorcé de General Motors depuis quelques années, n'envisage pas son avenir sans s'arrimer à un grand confrère qui survivra à la crise actuelle.

Le paysage automobile mondial va sortir totalement bouleversé de la crise économique actuelle, selon le patron de Fiat, Sergio Marchionne. Et le groupe turinois, qui jouit pourtant d'une marge opérationnelle enviable (5,6 % au troisième trimestre), en partie grâce à ses activités autres que la construction automobile, n'aura pas la surface suffisante pour continuer à rester seul.

Lorsque la crise sera achevée, dans grosso modo deux ans, le monde des grands constructeurs généralistes ne comptera plus qu'un seul acteur aux Etats-Unis, un allemand, un « euro-japonais » doté éventuellement d'un pied en Amérique du Nord, un japonais, un chinois et peut-être un joueur européen supplémentaire, pronostique Sergio Marchionne, dans un entretien à « Automotive News ». Même s'il ne met pas de noms sur ce dernier carré, on devine sans peine qu'il fait notamment allusion à GM ou Ford, à Volkswagen, Renault-Nissan et Toyota. « Vous devez faire au moins 5,5 millions ou 6 millions de véhicules par an pour avoir une chance de gagner de l'argent. Ce n'est pas juste le volume total qui compte, mais levniveau atteint avec chaque plate-forme de véhicule. Fiat n'est pas même à la moitié de ça. Et nous ne sommes pas les seuls. Donc nous avons besoin de nous marier, d'une façon ou d'une autre. »

Aucune prévision pour 2009

Verra-t-on Fiat se rapprocher par exemple de PSA, un groupe familial comme lui avec lequel il coopère de longue date dans les monospaces et les utilitaires ? Sergio Marchionne se refuse à entrer dans le détail, mais insiste sur le fait que plus rien ne sera comme avant. « Je vois le monde entier pour dire : voilà ce qui va se passer, selon moi. Voulez-vous que nous joignions nos forces pour réparer ce qui ne va pas ? » Sur le même thème, John Elkann, vice-président du groupe et représentant de la famille Agnelli, avait indiqué voici quelques jours que le groupe de Turin était, dans le principe, ouvert à des mariages.

Comparant les groupes généralistes au géant américain de la distribution Wal-Mart, l'administrateur délégué de Fiat estime à l'inverse que les spécialistes, comme Ferrari, Maserati ou Porsche peuvent continuer à jouer leur propre partition. Actuellement, il se refuse à donner une quelconque prévision pour ses principaux marchés en 2009, étant donné l'incertitude généralisée, et il « met les freins » sur tous les projets de véhicules.


Une affaire à suivre, en tout cas…

Pour commencer… Un petit état des lieux de l'industrie automobile italienne…





Il était une fois, il y a très longtemps, une époque où l'industrie automobile était un marché très florissant…

Et prometteur avec cela !

Car avec l'avènement de l'automobile, c'est toute une industrie qui s'est mise en place pour répondre à un nouveau besoin de mobilité des familles.

Pendant des années, çà et là, sur à peu près tous les continents, des centaines de constructeurs automobiles ont vu le jour, avec plus ou moins de succès, et plus ou moins de pérennité…

Parmi eux, en Italie, on retrouvait des marques comme Autobianchi ou De Tomaso, aujourd'hui disparues, ou encore des grands noms tels que Ferrari, Lamborghini, Alfa Romeo, Lancia… et bien sûr FIAT.

Le plus gros des constructeurs italiens d'aujourd'hui est celui qui produisait sans doute à l'époque les voitures les plus modestes.

C'est également celui qui a su tirer son épingle du jeu en rachetant presque tous les autres constructeurs italiens et en produisant des autos (y compris sous licences ) tout autour de la terre: FIAT

Ce fut d'abord le cas avec SEAT, sa division espagnole, puis également dans les pays de l'ex URSS, avec des marques comme Lada ou Zastava, qui produisaient d'anciens modèles de la marque rebadgés pour l'occasion, pour pouvoir répondre aux attentes d'un public moins fortuné qu'en Europe…

Aujourd'hui, alors que le monde s'enfonce dans une crise économique sans précédent et que l'industrie automobile semble gravement touchée, il semble bon de réfléchir sur son devenir dans les prochaines années.

Des alliances vont sans doute se créer, des marques ou même des groupes vont probablement disparaître…

Et c'est ce que nous allons tenter de voir et d'analyser au travers de ce blog.